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Depuis l'accord nucléaire, les attaques de plus en plus frontales visent les missiles iraniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Stock souterrain des missiles Ghaem. Mars 2014 ©Presstv anglais

« Les capacités et la puissance militaire de l'Iran ont désarmé les Etats Unis et les grandes puissances et leur ont ôté toute initiative », a affirmé le commandant de la Force navale du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le contre-amiral Ali Fadavi.

« Alertes et prompts à agir,  les combattants du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) surveillent de près le moindre agissement des Etats Unis dans le détroit d’Hormuz où nous sommes prêts à étouffer dans l’œuf toute action contredisant les intérêts suprêmes iraniens », a souligné le commandant de la Force navale du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le contre-amiral Ali Fadavi.

 

« Qu'il soit équipé d'armes les plus sophistiquées, le front de l’Arrogance mondiale n’aura aucune chance à vaincre la puissance militaire iranienne », a-t-il ajouté. 

Le Commandant en chef de la Force navale du CGRI, le contre-amiral Fadavi. (Photo d'archives)

Le contre -amiral Fadavi répond en effet à une vaste campagne médiatique occidental qui vise les missiles iraniens e qu fait suite à l'accord nucléaire. 

Ces deux derniers jours, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a procédé au tir conventionnel de missiles balistiques, ce qui a provoqué les protestations des milieux conservateurs aux Etats Unis. 

Après l'accord nucléaire signé à Vienne entre l'Iran et les 5+1, certains pays occidentaux croient pouvoir priver l'Iran de ses capacités défensives : un Iran dépouillé de son triple atout ( nucléaire, balistique, sa relation avec la Résistance) serait effectivement plus facile à vaincre dans la mesure où ces atouts ont depuis près de 40 ans fourni à l'Iran un espace sécuritaire aussi grand que son territoire et son environnement immédiat. Un espace qui en dépit de multiples interventions militaires américaines et co. reste impénétrable. 

S'en prendre automatique aux capacités balistiques défensives iraniennes revient en réalité à vouloir engager l'Iran sur la même que celle de l'Irak de Saddam et de la Libye de Kaddafi. 

 

Pour les Etats Unis, adeptes de la politique dite de " l'affaiblissement par étape de l'adversaire avant de l'achever", l'accord nucléaire avec l'Iran constitue un premier pas dans le sens de 

En effet, croyant aux promesses des montes et merveilles de l'Occident ces deux pays se sont laissés dépouillés de leur puissance défensives avant de se faire " happé" par " Big Brother". 

Croyant avoir ensommeillé le pouvoir nucléaire iranien, les Etats Unis et de loin les "Think Tank" qui en font la politique s’acharnent désormais sur les missiles iraniens 

Il est convenu donc que chaque teste balistique iranien soit érigé en "provocation" et qu'il fasse l'objet d'études, d'analyse, de commentaire outre atlantique avec en filigrane cette guerre des nerfs qui ne cherche à ramener l'Iran à la table des négociations cette fois pour le défaire de ses missiles . 

la stratégie américaine consiste à ce stade donc à mettre l'Iran sous pression, à lui imposer cette fois des sanctions anti balistique, et à le pousser à terme à renoncer à sa technologie de fabrication de missile. Mais l'Iran cédera-t-il à ce "nouveau chantage"? 

Pas plus qu'au premier, celui qui consistait à priver l'Iran de sa puissance nucléaire. Le programme nucléaire iranien est loin d'avoir disparu, de multiples clauses de l'accord de Vienne permettant une reprise à tout moment de l'enrichissement de l'uranium. 

Idem pour les missiles iraniens sur quoi l'Iran compte comme il compterait sur n'importe quelle arme dissuasive. La puissance armée iranienne n'est pas pour agresser mais bien pour se défendre dans une région dont la sécurité est le maillon faible de la quasi totalité des Etats.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV